Clara HASKIL «Prélude et fugue»
Une vie avec pour seuls bagages,
la musique, la sincérité
et le fidèle sourire des amis.
Texte et mise en scène
Serge Kribus
Interprétation
Anaïs Mazan
Production
Compagnie Oh
Synopsis
6 Décembre 1960. Le TEE, le Trans Europ Express entre en gare du midi à Bruxelles. Clara descend du train. Demain, elle donnera un récital de musique avec Arthur, son cher ami. Elle prend les escaliers mécaniques. Elle glisse et tombe. La pianiste relève la tête, la gare a soudainement disparu. Les flammes d’un incendie dansent autour d’une maison. C’est la maison d’enfance, rue Bravilor, à Bucarest, elle brûle. Les images apparaissent, le dessin des visages, les voix, tout le monde est là.
Voici l’histoire d’une femme modeste, sincère, drôle, au talent exceptionnel.
La vie de Clara Haskil en quelques mots
La petite Clara naît à Bucarest en 1895. Elle ne sait pas encore écrire qu’elle reproduit à l’oreille les mélodies qu’elle entend. À 7 ans, son oncle l’emmène se former à Vienne, puis à Paris. Quand la jeune pianiste donne ses premiers concerts, le public se lève, les orchestres applaudissent, les chefs s’inclinent. Mais ça ne suffit pas. Les engagements sont rares, les cachets misérables. Sa santé fragile, son manque de confiance en elle, son trac maladif semblent la condamner. C’est sans compter sur les amis ! Ils savent, ils veillent et ne la lâcheront pas un seul instant. En 1950, Clara Haskil accède, enfin, à la notoriété et au succès mondial.