Dmitri-Masleev-(c)Alexandra Beethoven sonate n°3
Mozart sonata n°8
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Liszt Spanish Rhapsody
Rachmaninoff Corelli variations
Liszt Totentanz

Dmitri Masleev

« Super-soliste », voilà̀comment France Musique a présenté Dmitry Masleev pour ses débuts avec l’Orchestre National de France début 2020, dans le Concerto pour piano n°1 de Tchaïkovski, pièce qui a lancé sa carrière internationale, lorsqu’il a remporté́le Concours International de Piano Tchaïkovski 2015.
Ses débuts en récital à la Philharmonie de Paris en Mars 2022 ont confirmé́qu’un nouveau phénomène avait émergé parmi les pianistes les plus intéressants de la nouvelle génération : « Quel artiste ! Et tout est si simple, si ingénu, sans jamais que la musique ne soit expliquée… » Alain Lompech Backtrack.
La saison actuelle débute avec la sortie d’un nouvel album sur le label Aparté. Cette fois, Dmitry Masleev n’est pas seulement le soliste, mais aussi le chef d’orchestre du Svetlanov Orchestra, dirigeant l’ensemble légendaire à partir de l’instrument. Ensemble, ils interprètent les Variations sur le thème de Paganini de Rachmaninov et la Totentanz de Liszt, toutes deux inspirées par l’obsédant Dies Irae de la messe funéraire grégorienne. La Rhapsodie espagnole
de Liszt, dans un arrangement orchestral de Mikhail Petukhov, complète cet album axé sur certains des répertoires pianistiques les plus emblématiques.
Le précédent enregistrement de Dmitry Masleev, Les Saisons, paru chez Mirare, présentait le cycle pour piano éponyme de Tchaïkovski aux côtés d’œuvres rarement jouées de Glinka, Cui et Balakirev, ainsi qu’une interprétation captivante de La nuit sur un mont chauve de Moussorgski. Il a fait l’objet d’un article dans France Musique et a été salué par la presse internationale.
Parmi les temps forts de la saison en cours, citons un retour à Paris pour un récital au Théâtre des Champs-Élysées dans le cadre de la prestigieuse série Piano 4 Étoiles, qui présente en exclusivité des pianistes tels que Martha Argerich, Daniel Barenboim, Andras Schiff et Arcadi Volodos, entre autres. Dmitry se produira en Russie, en Chine, en Corée du Sud, en Amérique latine, en Italie et en France, notamment aux festivals internationaux de piano de La Folle Journée, de la Grange de Meslay ,de La Roque d’Anthéron et des Pianos Folies du Touquet .Sa précédente prestation à La Roque a été décrite par La Provence comme « une soirée magique où la virtuosité se confond avec les rouages les plus intimes de l’âme… Masleev nous amène, note par note, à la pure réalité émotionnelle de ce qu’est la vie ».
Au cours des dernières saisons, Dmitry a également été invité à se produire au Festival de Lucerne, au Klavierfestival Ruhr, ainsi qu’à Verbier, Montreux, Rheingau, Bad Kissingen, Bodensee, Bergame et Brescia, et à Stars of the White Nights. Il a notamment collaboré avec le Sinfonieorchester Basel, l’Orchestre symphonique de la radio de Berlin, l’Orchestre de Bamberg, l’Orchestre symphonique de Nuremberg, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national de Lyon, l’Orquestra Cadaqués, l’Orchestra della Toscana, l’Orchestre philharmonique de Tampere, l’Orchestre du festival de Verbier et bien d’autres. Au printemps dernier, Dmitry a repris sa collaboration avec l’Orchestre philharmonique de Györ (Martin Rajna), interprétant le concerto n° 3 de Prokofiev dans la salle dorée du Musikverein de Vienne, à guichets fermés. Il collabore avec les plus grands chefs d’orchestre de notre époque, notamment Christoph Eschenbach, David Robertson, Mikko Franck, Gábor Takács-Nagy, Joshua Weilerstein, Robert Trevino et Ariane Matiakh.

Le tout premier album de Dmitry Masleev, lancé par une représentation au Concertgebouw d’Amsterdam et présentant un répertoire solo et orchestral, s’est hissé dans le classement Spotify Top Classical 2017 et a reçu le prestigieux Prix de la critique allemande (Preis der Deutschen Schallplattenkritik) dans la catégorie piano solo, où il a été nommé aux côtés de l’album Schubert de Krystian Zimerman (DG). « On ne peut que se délecter de la spontanéité poétique de cet enregistrement de Scarlatti, notamment grâce à la brillance, à la précision et à l’aisance du jeu de Masleev » (Westdeutsche Rundfunk).

« Il est fascinant d’assister à son développement artistique. On ne peut pas apprendre à jouer comme cela. Il faut beaucoup de musicalité naturelle… Masleev montre comment, dans un petit espace, on peut ouvrir tout le cosmos d’une âme. C’est du grand art et c’est ce que l’on souhaite toujours et que l’on obtient rarement en tant qu’auditeur : regarder l’artiste se chercher et l’écouter le trouver », a écrit Helmut Mauró dans le Süddeutsche Zeitung en 2019.
L’Amérique du Nord est tombée amoureuse de Dmitry Masleev lorsqu’il a fait ses débuts en récital au Carnegie Hall, à l’Isaac Stern Auditorium, en janvier 2017. En 2018, il a effectué une tournée d’un océan à l’autre avec l’Orchestre symphonique d’État de Moscou et Pavel Kogan. Au cours de l’été 2022, il s’est produit au Newport Classical Festival et au Festival Napa Valley.
Né et élevé à Ulan-Ude (ville sibérienne située entre le lac Baïkal et la frontière mongole), Dmitry a fait ses études au Conservatoire de Moscou dans la classe du professeur Mikhail Petukhov, et à l’Académie internationale de musique du lac de Côme.